mercredi 8 décembre 2010

"Castar"

Lame en ressort (herse de tracteur, grande griffe métallique servant à extraire les pierres de terre), manche en buffle.
J'hésite à lui mettre une tête de loup, ce serait trop....

Couteau de chasse

Manche en cerf, lame en xc80 et tête de loup en étain

couteau tout en courbes

XC80

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Stephane Juglaret
Arn-Fdl.

couteaux exposés chez Henri pour salon coutelier de Gembloux 2010


Réalisations en acier XC80 et ressort avec manches en cerf et corne de zebu, tetes de loup en étain
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Stephane Juglaret
Arn-Fdl.

divers couteaux exposées aux P.O. chez Mr Lambotte M.



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Stephane Juglaret
Arn-Fdl.

dimanche 21 novembre 2010

Xc 80 zébu et buffle noir

2 couteaux auxquels j'ai ajouté postérieurement des têtes de loup en étain...

mercredi 3 novembre 2010

Et une lime, une!

Couteau intégral, manche en cuir, forgé dans une ancienne lime a métaux. Longueur +/- 30cm. Tranchant rasoir.

lundi 11 octobre 2010

Fête médiévale d'Ecaussines octobre 2010

Un samedi fort agréable en compagnie d'Henri (a droite, voir native heritage) et Nemo (autre droite, atelier des deux lunes)... Warf...

dimanche 19 septembre 2010

mardi 14 septembre 2010

Re- Yiiiiaaaahhhhhh!

Salon coutelier d'ici 2 mois, on a le temps mais j'en parle déjà, à vos bookings!
(Belgian Knife Society)

12, 13, 14 novembre 2010, Gembloux, Belgique.

événements à venir

Viennent de passer les médiévales de Braine Le Chateau que se profilent, non au loin, celles de Forest!  Encore de bons moments en perspective!
Pour les fans de médiéval, je vous laisse un lien : http://www.adagionline.com/calendrier.asp
Ce lien récapitule tous les événements médiévaux, renaissance et celtiques de Belgique et de France.  N'hésitez pas à le consulter!

mardi 18 mai 2010

Four a Damas

 Le four à damas
Le couvercle
Juju qui ajuste la fibre de céramique
le four fermé, fini, testé mais pas encore utilisé. Un ventilateur servant de turbo vient se fixer au niveau du "T", ce qui nous donne une température d'à peu près 1400°C.  Chaud Boulette!!!!


mercredi 28 avril 2010

Salon Coutelier

Yihaaaaaaaaaaaa!
Prochain rendez-vous : http://www.confrerie-bassin-coutelier-nogentais.com/
Immanquable! ça vaut le détour!

mercredi 7 avril 2010

mardi 23 mars 2010




Voici mes poinçons.
Celui représentant les lettres S et J (initiales) enchâssées a été dessiné d'après ma chevalière et réalisé par Mr Colla (père et sans jeu de mots).Le soleil,lui, a été réalisé par Juju, mon compagnon de labeur et forgeron de son état (du pays des collines).

un consortium de potes

Ludos, monsieur Patience, son créneau? L'os et tout ce qui se taille avec des petites lime. Créateur d'objets historiques, du celte au médieval et monteur de manches hors pair.


Ici, je suis en photo en 2009 à Nogent, au salon coutelier avec Bernard Voilqué, surnommé l'Abbé Pierre, je ne sais pas pourquoi......
A votre droite, Henri, nous sommes nés le même jour, à vingt cinq ans d'écart.Henri, c'est le gars qui travaille le cuir sous toutes ses formes, de l'étui au portefeuille en passant par l'aumonière, le carquois... Du traditionnel au moderne. C'est un ami rock'n'roll!
Au milieu, Papito, le chef de la compagnie des archers de Servia et à gauche, chais pas...

Juju, le compagnon structuré et inventif, avec lui, nous expérimentons toutes sortes d'aciers et fabriquons en ce moment une forge type post apocalyptique.
Qu'est-ce qu'on se marre!




Alors, de gauche à droite :Nemo, c'est le fameux Mouscronois dontil est fait référence dans l'article ci dessous. Jacques est un homme plein d'expérience non avare de son savoir et savoir-faire... Fabian, un gars qui a tres vite compris que tout n'est pas question de stature.
Nemo, Jacques Vanhuffelen, fabian et au dessus, it's me.






Sans vouloir me la pêter, juste pour me présenter, voici un article rédigé par une charmante jeune femme étudiante en journalisme...

Méthodologie et exercices de journalisme écrit I : Portrait d’artisan

La coutellerie présente une de ses armes

Stéphane Juglaret crée ses couteaux depuis quatre ans et sa passion semble toujours aussi aiguisée. Aucune douleur physique due à la rigueur du métier n’a su altérer son ardeur. Il parle de son métier avec la même énergie qu’à ses débuts.

Son atelier, à Wauthier-Braine, est à l’image des aprioris dont souffre la coutellerie. Les gens se méfient parfois de ce domaine associé à tort à la violence, aux armes. Les premiers pas dans la pièce plongent dans un univers peu ordonné où la fraîcheur hivernale se fait sentir. Une fois la forge allumée, c’est une ambiance différente qui se crée. La pièce s’illumine et la chaleur des flammes se propage dans tout l’espace. Il s’avère très vite que l’organisation est judicieusement pensée. Stéphane installe son matériel tout en discutant de ce métier qu’il exerce.
Pendant que la forge chauffe, il détaille ses outils. Du marteau Hofi, aux différentes pinces, chacun trouve sa place et son utilité. Il troque alors son chapeau en cuir pour une casquette tissée de l’inscription "BKS" (initiales de Belgian Knife’s Society, une ASBL qui cherche à préserver le savoir-faire de la coutellerie). Le choix de cette coiffe lui permet de protéger ses cheveux bouclés et hirsutes. La barbe, elle ne semble pas souffrir des étincelles qui crépitent dans la pièce.

L’art de faire un couteau

"Qui n’a pas besoin d’un couteau dans sa vie ? C’est un outil quotidien."

Très vite, il précise que les couteliers ne fabriquent pas des armes mais bien des outils."Qui n’a pas besoin d’un couteau dans sa vie ? C’est un outil quotidien." C’est important pour lui de bien faire comprendre son métier et de casser les préjugés. Il s’évertue à suivre au mieux la philosophie du couteau, soit l’art de faire un bon couteau. Il montre une pièce dont les grains de l’acier n’ont pas été chauffés à bonne température. La pièce reste utilisable mais ne répond pas aux exigences de la coutellerie.
Il se met ensuite à marteler un morceau d’acier rougi par le feu. Debout, en appui parfaitement stable, il tape sur cette parcelle de métal chauffé à 900°c. « C’est le marteau qui doit frapper, pas la personne. Il faut profiter du rebond. » Cette première partie du travail, la formation d’une pointe, s’effectue avec la plus grande aisance. Pourtant au poids des marteaux et au vu des couleurs naissant sur son visage, nul ne doute de l’effort physique. Après 15 minutes, les muscles de son bras droit sont aussi gonflés que ceux d’un culturiste.
La création de la pointe est suivie de deux phases: l’aplatissement et la mise en forme. Chaque étape achevée est accompagnée d’un cri de victoire. Les couteliers ont pour coutume de démontrer le tranchant de leur lame en coupant quelques poils de leur bras. Ceci explique la pilosité particulière de cet artisan.



Une rencontre inopinée

Son savoir, il le doit à son maître et à des heures de recherche personnelle. Avide de perfection, il lit énormément sur l’Histoire du couteau, particulièrement sur ceux des temps médiévaux. Stéphane Juglaret est ce que l’on appellerait un autodidacte.
" Je ne connaissais pas du tout, mais la passion est très vite arrivée," confie-t-il. En effet, il n’y a aucun antécédent de coutellerie dans sa famille. Tout a commencé par une simple rencontre. Flânant entre les étals d’un marché médiéval, il s’arrête devant une série de couteaux. L’homme qui les fabrique remarque alors son intérêt et l’invite à son atelier. Le rendez-vous est pris, Stéphane se rend donc à Charleroi où il forge pour la première fois. Il reviendra chez ce Mouscronois qui deviendra son maître. Le charme fait son effet, même si au début la seule sensation est celle des courbatures musculaires. Aujourd’hui, Stéphane possède son propre atelier, une forge réalisée par un ami et il peut se vanter d’écouler ses couteaux sur les "marchés med", comme il les appelle. Mais en réalité, il a trouvé ses principaux clients dans les compagnies médiévales. Univers qu’il connait particulièrement bien depuis qu’il en a rejoint une.

Défier les lois de la nature

Au milieu de la table de travail trône une réalisation dont il est particulièrement fier : un couteau forgé dans du Z160cdv12 (D2). C’est une pièce faite dans un métal plus sombre que ceux des autres réalisations, elle est surmontée d’un manche en buis. Il s’agit d’un acier fortement allié, utilisé pour la fabrication d’outils et qui ne se forge pas. En sortant le couteau de l’écrin, il explique qu’habituellement, on coupe simplement la forme avant de l’usiner. Mais ce procédé ne le satisfaisait pas, il décide alors de taper dessus au risque de se faire mal. "Le résultat est génial. C’est un exploit technique."
Stéphane collectionne les couteaux mais garde peu de ses productions. Seul celui forgé dans le "Z160cdv12" et une réalisation de ses débuts qu’il porte autour du cou, ne l’ont jamais quitté.

Chacune de ses pièces est apposée de son signe: un soleil. Ce choix fait écho au symbole de son maître: deux lunes. Le soleil représente le feu, mais surtout, il reflète la générosité et la passion qui animent cet homme. Le vécu avec son maître semble très important.
Est-ce qu’il veut à son tour pousser la jeune génération à suivre son parcours ? Evidemment et avec le plus grand enthousiasme!

Daphné Phan Lê